Tous ceux qui vont au travail en voiture doivent penser à cette case sur leur déclaration de revenus

Tous ceux qui vont au travail en voiture doivent penser à cette case sur leur déclaration de revenus Sans s'en rendre compte les automobilistes vont payer plus d'impôts cette année.

La France est une nation motorisée. Les chiffres sont éloquents : le Ministère de l'aménagement du territoire et de la transition écologique recense 38,9 millions de véhicules en circulation dans le pays. Une grande partie des conducteurs utilise d'ailleurs quotidiennement leur véhicule, notamment à des fins professionnelles. Des chauffeurs de taxi aux routiers, en passant par les commerciaux, les infirmiers à domicile ou encore les employés de ménage, nombreux sont les Français qui dépendent de leur voiture pour exercer leur métier. Sans oublier les millions de salariés qui, chaque jour, prennent le volant, enfourchent une moto ou grimpent sur un scooter pour se rendre sur leur lieu de travail.

Pour tous ces conducteurs, une opportunité fiscale existe : la possibilité de bénéficier d'une réduction d'impôt liée à l'utilisation de leur véhicule. Ce dispositif, applicable aux voitures comme aux deux-roues, baptisé barème kilométrique, est une option choisie chaque année par 5,5 millions de salariés lors de leur déclaration de revenus.

Le barème kilométrique permet de déduire de ses impôts les frais liés à l'utilisation d'un véhicule dans le cadre professionnel (carburant, assurance, réparation, etc). Pour en bénéficier, les contribuables doivent remplir les cases 1AK à 1DK de leur déclaration de revenus. Autre condition : ils doivent opter pour la déclaration des frais réels et donc renoncer à la déduction forfaitaire de 10% à laquelle ont droit tous les salariés. Cette option est avantageuse si le salarié estime que ses frais professionnels représentent plus de 10% de son revenu annuel.

Cependant, une mauvaise nouvelle attend les contribuables en 2025. Pour la deuxième année consécutive, le barème kilométrique est gelé, restant au même niveau qu'en 2023. A cause de cette décision du gouvernement, les conducteurs utilisant ce dispositif vont, sans s'en rendre compte, payer davantage d'impôt en 2025.

Cette situation est d'autant plus problématique que les coûts liés à l'utilisation d'un véhicule continuent d'augmenter chaque année. Le prix des carburants, des assurances, et des réparations poursuit sa progression, alors que l'indemnité kilométrique, elle, reste figée. Les contribuables se retrouvent donc à déduire des frais basés sur les prix de l'avant-dernière année, ce qui augmente mécaniquement leur revenu imposable et, par conséquent, leur impôt final.

Face à cette situation, les contribuables doivent faire preuve de vigilance et procéder à leurs propres calculs pour déterminer l'option la plus avantageuse. Il leur faut comparer ce que leur rapporterait l'utilisation du barème kilométrique avec la déduction forfaitaire de 10% accordée automatiquement à tous les salariés.